Aujourd’hui, nous évoquons avec vous la vélocité. Dans un univers technologique en pleine évolution, il n’est pas toujours facile de conserver un avantage concurrentiel. En effet, la productivité des équipes constitue un indicateur critique dans tous les secteurs d’activité. Elle l’est d’autant plus en ce qui concerne les développeurs spécialisés dans la création d’application web. Êtes-vous curieux de savoir comment évaluer la quantité de travail que votre équipe de développement intranet peut effectuer au cours d’un sprint ?
Si oui, c’est aussi le défi que s’est fixé « Sitenco ». Dans cet article, nous allons mieux vous éclairer sur ce qu’est la vélocité agile, l’importance de la mesurer ainsi que les moyens pour la calculer en vue d’aider vos équipes pendant leurs séances de planification.
Qu’est-ce que la vélocité d’un développeur ?
La vélocité est un indicateur souvent utilisé pour évaluer la productivité des équipes scrum. Elle permet de suivre les efforts fournis par un groupe de développeurs lors des tâches effectuées pendant un sprint. Autrement dit, c’est un KPI (key performance indicator) utilisé par le product owner pour évaluer sa roadmap et pour réduire le temps de latence entre le démarrage d’une tâche et la fin de son exécution.
Elle est propre à chaque équipe et évolue tout au long du processus. Lorsqu’elle est stable, la vélocité agile sert à prédire les futures itérations. Le suivi de la vélocité permet donc d’examiner l’historique des sprints achevés et de prédire ceux qui sont à venir. Elle s’exprime en nombre de points. Toutefois, elle peut s’avérer contre-productive sur des projets agile lorsqu’elle est mal utilisée comme KPI pour le management.
Quelle est l’importance d’évaluer la vélocité d’un développeur ?
Pour être productifs, il est important que les équipes détiennent certaines compétences et adoptent des logiciels de résolution. Selon « Sitenco », le fait d’outiller les développeurs avec des logiciels KPI favorise et stimule l’innovation.
La vélocité agile est utile à être évaluée. Mesurer la Vélocité d’un développeur est essentiel pour l’amélioration des performances d’une société. En effet, une équipe qui a l’habitude d’évaluer son rendement via un indicateur pourra plus rapidement tendre vers l’autonomie. L’identification de la vélocité permet un développement sur mesure.
Elle aide les équipes à s’engager sur une date de livraison fixe lorsqu’ils ont des missions à déployer. Cela permet aussi de créer un environnement adapté et d’éradiquer tous les points de friction. La méthode agile est importante à mesurer pour faciliter l’adaptation des équipes aux éventuels changements. En effet, même si elle permet de valider le contenu d’un sprint, elle ne doit pas être interprétée comme le premier indicateur de productivité de cette dernière. En outre, la vélocité est un référentiel important qui démontre ce que l’équipe a la capacité de faire ou le temps que mettra le développeur senior pour la Création d’application web.
En quoi la vélocité est-elle un outil de prédictibilité ?
C’est à tort que certains pensent qu’un niveau élevé de vélocité signifie nécessairement qu’une équipe dispose d’une meilleure productivité. En effet, la vélocité d’un développeur expérimenté n’est pas figée. Elle peut évoluer selon que l’équipe a gagné en expérience, maîtrise mieux l’historique du projet agile ou les membres de l’équipe ont appris à mieux se connaître. Il faut compter 3 à 5 sprints avant de stabiliser la vélocité d’une équipe de développeurs.
Cependant, dès qu’elle devient stable, la vélocité peut servir à définir avec exactitude le nombre de points d’efforts qu’une équipe est en mesure de réaliser. En effet, pour le product owner, cela représente un moyen adéquat pour optimiser durablement la productivité de l’équipe. Dans ce cas, elle apparaît comme un outil de prédiction efficace.
Comment mesurer la vélocité d’une équipe ?
La vélocité équivaut à la somme des points d’efforts accomplie par les products Backlog Items (PBI) à la fin d’un sprint. Durant les séances de planification, le product owner passe en revue par ordre de priorité les tâches prêtes à être effectuées.
L’indicateur de vélocité est souvent représenté sous forme d’histogramme, ce qui permet d’avoir une vision globale de l’évolution du nombre de points.
Le Product Owner est chargé de confier à chaque product backlog les fonctionnalités ou items à réaliser pendant le sprint. Seule l’équipe de développement est capable de distribuer les points. Elle a aussi l’exclusivité sur l’estimation des PBI. L’estimation doit tenir compte à la fois des efforts, de la complexité des tâches et du risque inconnu. Les points sont estimés de manière totalement empirique. Des outils tels que le planning poker ou le t-shirt sizing sont extrêmement efficaces pour prédire avec précision les efforts du PBI.
La mise en place d’un burndown peut aider à anticiper sur le prochain sprint et permettre de définir le nombre de points accumulés dans le product backlog. Au terme du sprint, l’équipe scrum additionne la totalité des points des tâches déjà terminées. Une fois qu’elle est évaluée, la vélocité permettra de valider ou de rectifier la planification du développement.